Au programme du jour : récupération de notre voiture, pause au Mac-Do (on en rêvait) et hôtel pour un repos bien mérité. Nous logeons chez Pierre, un français qui anime un réseau d’acteurs touristiques Costariciens. Pour parfaire notre itinéraire et avant de nous lancer à la conquête de cette nouvelle destination, nous avons droit autour d’un petit déjeuner à une présentation du pays et de ses richesses.

Un épais brouillard masque la vue, mais nous décidons d’attendre quelques minutes, nous ne sommes en effet pas très pressés en ce moment ! Notre patience est récompensée, une éclaircie, et c’est l’apparition d’un monstre de fumée qui se dévoile petit à petit. Clou du spectacle, une impressionnante et bruyante explosion qui a « un peu foutu la trouille » à Thomas.

Au petit matin, en tirant les rideaux de notre chambre d’hôtel, nous découvrons le volcan conique parfait, et grâce à Skype même les papis et les mamis profitent de ce magnifique tableau.

Poursuite par la visite de la cascade d’Arenal, baignade au milieu des poissons pour Thomas, et pour finir une réserve où nous aurons la chance de voir un seul paresseux et quelques papillons : en bref, un bide… !

Sous une pluie battante, notre route nous emmène ensuite sur la côte pacifique pour une brève halte à Playa Coco. Le lendemain nous rejoignons Montezuma au sud de la péninsule du Guanaste. Cette petite station touristique est réputée pour son ambiance hippie, ambiance confirmée sur place avec une grande concentration de piercing, une grande variété de dreadlocks sur fond de marie-jeanne. Nous nous fondons dans cette cool attitude, coucher de soleil sur la plage et rencontre de routards.

Le lendemain, traversée en ferry du Golfe de Nicoya pour rejoindre la montagne. Un peu plus chanceux avec des animaux plus visibles et moins vifs, nous observons une colonie de crocodiles sur le rio Tarcoles avec des mastards de 3 à 4 mètres. Enfin une promesse tenue à Thomas !

Puis direction la vallée d’Orosi avec des vues panoramiques splendides, des caféiers à flanc de collines, des rios tumultueux et des orages bruyants en soirée.

Dans la série des volcans, nous ajoutons à notre album photo, le volcan Irazu. Là encore, arrivés tôt le matin, nous découvrons dans les meilleures conditions deux des cratères de ce volcan en activité. Morale de l’histoire, il semble que nous soyons plus en phase avec les volcans qu’avec la faune locale.

Après cette première semaine passée au Costa-Rica, nous sommes admiratifs de la volonté commune des habitants de préserver le riche patrimoine naturel du pays. L’écologie fait partie intégrante de l’éducation et de la vie quotidienne. Pura Vida : la promesse écologique est tenue !